Jean-Philippe Ghiglione, un artiste peintre de Biot, près de Nice, a subi un véritable choc lorsqu’il s’est rendu à son centre des impôts en octobre 2014. En effet, l’administration fiscale lui a appris… qu’il était mort depuis le 31 décembre 2010 !
« Il y a un truc bizarre, je ne sais pas comment vous le dire », lui a-t-on lancé à son centre des impôts. « Pour nous, vous êtes décédé depuis 2010 ! ». Bien vivant, Jean-Philippe Ghiglione a décidé de rire de cette situation. Histoire de rassurer ses proches, il a publié sur sa page Facebook une photo de lui avec le document attestant qu’il était décédé. « Je suis suffisamment hors société pour trouver ça drôle », a-t-il écrit.
Son comptable ne trouve pas non plus d’explication rationnelle à cette situation. « Pour le service entreprises de l’administration fiscale, il est bel et bien vivant. Mais pour celui qui traite le cas des particuliers, il est mort. Qui plus est le jour de la Saint-Sylvestre. C’est totalement incompréhensible ». Une belle perle du centre des impôts, parmi de nombreuses…
Quand le fisc écrit au cimetière
Ce n’est pas la première fois que le fisc déclare mort un contribuable bien vivant, et ce ne sera sans doute pas la dernière. Il existe aussi des situations contraires, où des personnes décédées se voient réclamer le paiement de leurs impôts… Ce qui n’est pas bien normal, même si une personne veuve est toujours considérée comme mariée pour le calcul du quotien familial, l’année du décès de son conjoint.
Dans l’Orne, en 2013, Le Trésor public a carrément envoyé un courrier… au cimetière, avec le numéro de la tombe du contribuable décédé ! En voyant « Cimetière d’Autheuil – tombe 19 » sur l’enveloppe, le facteur s’est vite douté que quelque chose ne tournait pas rond…